Login

Emulation pour les protéines végétales

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le nouveau plan protéines végétales pourrait amener le renouveau tant attendu en protéagineux. Au-delà des 49 M€ d'aides allouées à ces productions et aux légumineuses fourragères, de nouvelles portes s'ouvrent avec la possiblité de les cultiver sur les 5 % de SIE obligatoire pour toucher en totalité les aides du premier pilier et avec l'obligation d'en produire dans le cas des MAE grandes cultures. Si ce plan est là pour favoriser l'indépendance protéique en élevage, les protéines végétales destinées à l'alimentation humaine sont également éligibles à ces mesures.

Ceci, dans un contexte où « les consommateurs sont sensibles à la teneur en protéines des aliments. Les protéines végétales ont un potentiel de croissance pour répondre à une demande en hausse et aussi à des produits sans gluten ou à base de graines », avance Manon Dupré, consultante chez Mintel, société d'étude spécialisée dans le marché de l'innovation, lors d'une conférence du CVT AllEnvi. Les nouveaux produits alimentaires sont plus nombreux à contenir une source de protéines végétales.

Ainsi, 11,4 % des produits lancés en 2014 (contre 9,2 % en 2009) en contiennent, 4,2 % étant à base de protéines de céréales (gluten exclu) et 7,2 % de protéines végétales autres (pois, riz, maïs par exemple). Cette tendance prend sa source aux Etats-Unis qui est le pays lançant le plus de telles nouveautés alimentaires. La catégorie des snacks est la plus gourmande en protéines puisqu'elle représente 24,5 % des produits riches en protéines (animales et végétales) lancés depuis janvier 2013. Avec un engouement pour des graines comme celles du chanvre ou du chia, plante du Mexique, cultivée en Amérique et en Australie.

Hélène Laurandel

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement